Au cours des années 1850, le phare connaît d'importants travaux de restauration. Les vitraux de la chapelle doivent aussi être remplacés.

Julien Léopold Lobin (1814-1864), chef d'un atelier de peinture sur verre à Tours, est chargé de la fabrication des verrières de Cordouan. Spécialisé notamment dans la représentation de saints, il est aussi reconnu pour ses talents de peintre, qu'il a pu développer au cours d'un séjour en Italie.

Initialement, il était prévu de commander les vitraux à l'atelier de peinture sur verre de la Manufacture de Sèvres. Pourtant, au début de l'année 1855, la Manufacture déclare qu'elle est occupée par des travaux qui « ne paraissent pas devoir être terminées avant plusieurs années... » et qu'elle se trouve donc dans l'impossibilité d'assurer une telle commande.

Le 9 mars 1855, le peintre-verrier s'engage donc auprès de l'Administration des Ponts et Chaussées à exécuter les vitraux en verre double montés sur plombs « glaçons à rabot » et maintenus par trois traverses en bronze par fenêtre. En ce qui concerne le dessin, il reproduira les modèles qu'on lui a fournis. Il s'engage à faire mettre en place les nouveaux vitraux à ses frais, par un ouvrier « intelligent » et réclame la prise en charge des frais de fournitures, main-d’œuvre, transport et emballage, ainsi que de voyage, de l'ouvrier chargé de poser les vitraux.

Le montant du devis s'élève à 950 francs. Les nouveaux vitraux seront posés le 1er août 1855.